Chi Ten Jigo
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 Kaisui )> Concours

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Kai(sui)
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MessageSujet: Kaisui )> Concours   Kaisui )> Concours Icon_minitimeDim 14 Oct - 23:36

Et il cria JUSTICE
Ecrite par : Hiba Chaari



Je vis ma naissance en l'an 4061, dans un monde où même enfant, je pouvais goûter à la dureté du sort humain....

J'étais heureux, comme chaque enfant. On m'avait dit que la science était tellement développée que l'on arrivait à prolonger la vie humaine... et cela, voulait dire que j'avais tellement de choses à voir et à découvrir, mais aussi tellement de malheur à goûter pour souffrir... mais cela, je ne le savais pas. Je vivais, un jour comme l'autre, à courir, voler, imaginer et chercher...

C'est là, que lors ce que j'avais 10 ans, que je vis sur l'image (une télé qui marche sans électricité et qui n'avait pas de boîte bien sûr. D'ailleurs, je trouvais étrange que dans le passé, l'image était vue dans une boîte) une information qui me parut plus ou moins intéressante... des survivants du monde ancien. Il faut que j'avoue que j'aimais bien cette information, je voulais bien rencontrer des gens... qui vivaient dans l'ancien monde.

Le lendemain, je ne compris pas ce qui arrivait, il y avait des explosions partout dans ma ville... mon père courut vers moi, me soulevant brusquement, il me mit dans la cannette volante, une petite machine utilisée pour les secours, je sus que c'était un cas de danger...regardant de par ma fenêtre, la ville, Ma ville coulait dans un énorme sanglot de sang... La révolte.

Je fus déposé au centre de la forêt, d'ailleurs, il n'y avait plus qu'une forêt dans le monde entier... L'ancien monde était ce bois... et c'est là, où sont emmenées les personnes malades, ou ayant un handicap, car, selon les autres, ils ne sont pas complets. Alors, je savais, malgré mon jeune âge, que j'étais le plus loin de ma ville. Dans un univers tellement différent, Ou animaux sauvages, bettes mangeuses d'hommes... l'endroit du quel j'avais le plus peur : Le monde ancien !

La pluie n'arrêtait jamais, je devenais très vite malade, mourant de faim... de soif, mais sur tout de peur ! Courant de toutes les directions, cherchant de l'eau ou un abri, je finis par tomber inconscient sur la terre boueuse de la forêt. Si j'allais me réveiller ? Ça, je n'en avais aucune idée, mais, à ce moment-là... je pensais mourir.

J'eus un rêve étrange, où je n'étais pas présent. Je voyais les images passer, j'étais un spectateur, seulement un lecteur, ni un héros ni une victime... il y avait une femme au regard plus paisible que l'océan ! Oui, ses yeux étaient bleus. Avec un enfant de 10ans, j'avais sur-le-champ envie d'aller jouer avec lui, mieux le connaître, lui parler de mon monde... peux de temps passa, la femme lui préparait un gâteau, l'enfant tournoyait autour d'elle sans cesse et cela me donna envie de le gronder ! Ne pouvait-il pas rester tranquille pendant qu'elle travaillait ?

Un son brutal se fit entendre, jetant le bol qu'elle avait en main, elle se dirigea vers la porte de l'entrée l'ouvrant précipitamment. J'aperçus comme elle, l'avion des gens d'armes, je connais très bien cette forme, elle était celle du monde civilisé ! Pourtant, la femme en avait peur et elle referma la porte qui fit un son des plus fort se répéter au creux de la maison, se dirigeant vers l'enfant, elle le cacha dans une cave sous terre.

Les gens d'armes entrèrent dans leur demeure en enfonçant la porte, ils la prirent sans pitié, deux des gardes l'emmenaient vers l'avion. Elle se débattait de toutes ses forces, mais elle n'était pas à la puissance de deux gardes d'élite. J'en eus la gorge serrée, elle n'avait rien fait de mal, cette femme aux yeux bleus... même en plein sommeil je ressentis mes larmes couler sur mon visage... des sons, un cri d'enfant, puis un coup de revolvers, je sentis que j'étouffais ! Même l'enfant...

Je ressentis de la chaleur, j'étais au chaud, n'ayant plus froid... j'ouvris faiblement mes yeux pour remarquer que j'étais dans une source d'eau chaude. Comment je suis arrivé la ? J'étais toujours épuisé, j'avais toujours faim... mais en moins, je n'avais plus froid. J'ouvris entièrement mes yeux... mes habits étaient tendus non loin. Qui est ce qui m'a sauvé ? Me relevant, je remis mon pull et mon pantalon, puis je m'assis non loin de la source sur la terre froide. Celui qui m'a sauvé n'allait pas tarder à revenir...

Je n'avais pas à attendre longtemps, la silhouette d'une femme apparut et elle ramenait des fruits. Ce n'était que lors ce qu'elle c'était approchée de moi, que j'ai remarqué ses yeux bleus... La femme de mon Rêve, celle qui préparait le gâteau pour l'enfant. Si elle était la, c'est qu'elle s'était enfuie... je ne demandai rien à ce sujet, j'avais un seul doute, une seule question dans mon esprit « où est l'enfant ?» Elle se mit aussitôt à pleurer. Des lors j'ai compris... comme vous avez compris... que l'enfant, était allé au paradis.

Je lui souris, j'étais heureux qu'elle soit là! Bien que je fus triste pour l'enfant j'étais heureux pour moi. Je l'avoue, je me sentis prétentieux un bon moment...était-ce normal qu'en cette situation je sois heureux ? Où était ce seulement la nature humaine ?

Le lendemain, on avait prit route passant par le creux de la forêt, du monde que je ne voyais qu'en Image... j'ai bien remarqué que la femme ne parlait pas, mais moi je la nommais Tiba.

J'étais très heureux à sa compagnie, tellement gentille qu'elle était, je la pensais comme ma mère et je comprenais la joie de l'enfant décédé. Elle était tellement en harmonie avec la nature, elle souriait aux oiseaux, aux papillons, elle caressait les lions ! Je ne comprenais pas ! N'étaient-ils pas des animaux sauvages? J'avais toujours l'impression qu'elle leur parlait... pourtant elle ne parlait pas.

Des semaines passèrent, des journées chaudes et des nuits froides... j'étais tout le temps avec elle, avec ma Tiba qui ne me parlait toujours pas... elle savait quand j'avais faim ou froid, quand j'avais peur et même quand j'avais soif. et ça, je ne le lui disais jamais ! Elle le savait juste comme ça... j'avais l'impression qu'elle était un ange venue pour me sauver.

Nous avions enfin pu sortir du bois, de cette immense foret, nous étions arrivés à l'entrée de la ville... enfin... les portes étaient étrangement ouvertes. Lui tenant la main, j'avançais en volant de joie. Saluant tout le monde sur mon passage, mais ces gens que je saluais, avaient l'air d'avoir peur de Tiba.

Un magnifique parc fut en vue, des fleurs de toutes les couleurs, je courus en cueillir deux fleures blanche comme la neige pour les offrir a Tiba, je trouvais qu'elle leur ressemblait... courant au galop, volant dans le ciel de la joie, je fis surpris par les gens d'arme de mon rêve aussi, qui la prenaient encore une fois... avait elle fait quelque chose de mal ? Non ! Tiba ne ferait rien de mal...gardant les fleurs dans mes mains, je courus devant eux, les yeux emplies de rage et de haine ! Il n'avait pas le droit de l'emporter, car je voulais qu'elle reste avec moi !en regardant les yeux de Tiba, bleus de la plus pur clarté que je n'ai jamais vue... je lisais, comme dans un livre ouvert qu'elle criait justice ! A ce moment la, je compris, que Tiba parlait avec ses yeux ! L'un des garde qui la tenaient vint m'éloigner, mais je courus me blottir contre elle, des larmes chaudes sur le visage... Tiba ne doit pas partir, car j'allais rester seule ! Relevant mon visage, je vis travers ses yeux ses ses paroles « je ne veux pas partir ! Je n'ai rien fait de mal... je crie justice » à ce moment j'ai réalisé que Tiba ne devait pas partir, non parce que je ne veux pas qu'elle parte ! Mais parce qu'elle n'avait rien fait de mal... c'est ce qu'on nommait JUSTICE ! Non ?

Ce moment ne dura pas, ils nous avaient séparées ! Et à cause de leur brutalité j'étais tombé ! Et de peur pour moi, elle se pencha pour m'aider... mais sans pitié, les gardes tirèrent sur elle... je ne vis plus que du sang devant moi... tuez la si elle résiste ? Est-ce que c'était parce qu'elle avait criée justice ? Je commençais à pleurer de plus en plus fort... elle n'avait demandé que Justice, en plus elle avait le coeur meilleur que le leur... et elle a reçu ce sort ?... l'humain.... Existe-t-il pour être injuste ?

Deux fleures blanches trompées de sang... l'une de la liberté, et l'autre pour la justice... je n'ai pas compris au début, parce que je pensais à moi-même ! Mais après... j'ai découvert ce qu'elle voulait dire.
Pourquoi moi j'ai survécu ? J'ai survécu pour raconter son histoire, et pour dire au monde entier ... que la justice c'est savoir ouvrir les yeux du coeur... c'est exactement là-bas où Tiba est toujours en vie... dans le coeur de l'enfance, qui oublie en grandissant pourquoi elle a existé, et pour qui...
Mais moi je ne grandirais pas, je n'oublierais pas !
Pour penser à Tiba, aux yeux bleus, à la personne qui ne prononçait jamais...
Pour RËVER du monde qu'elle avait souhaité... le monde où la justice est une loi...
Et si c'est ma vie que je devrais payer... tan pît... je suivrais ses pas... car c'est
juste là-bas... que je serais JUSTE avec ce qu'elle a fait pour moi !
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